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Gérard Régnier

Gérard Régnier

Sommes-nous, comme le disait Platon, « invinciblement attirés par la volupté de l’horreur ? ». Le commissaire artistique de Crimes et châtiments saura peut-être en juger, au terme de l’exposition présentée jusqu’au 27 juin au musée d’Orsay… Ce qui est sûr, c’est que la violence, le sacrilège et la mort ont depuis toujours fasciné les artistes. Tout comme Robert Badinter, initiateur du projet d’exposition dont Jean Clair s’est fait en quelque sorte le confesseur. L’ancien garde des Sceaux et l’académicien, conservateur général du patrimoine, ont réuni 457 œuvres interrogeant les causes profondes de la violence humaine, de la Révolution au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les âmes sensibles s’abstiendront. Les autres pourront percer les mystères de l’homme criminel et de la société punitive à travers les œuvres de Goya, Degas (Le Viol), Géricault, Munch (La Mort de Marat) ou Giacometti… Dès l’entrée, une guillotine, présentée comme une pièce de musée et visible pour la première fois depuis la dernière exécution publique en 1939, donne le ton.


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