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Martin HIRSCH

Martin HIRSCH

Hier, il a présenté en Conseil des ministres le projet de loi pour lequel il a accepté d’intégrer le gouvernement il y a un an : le RSA, ou Revenu de solidarité active. Cette réforme cristallise pour le moment adeptes et détracteurs… de droite comme de gauche. Mais Martin Hirsch a déjà réussi son pari : après avoir convaincu Nicolas Sarkozy, cette figure de l’ouverture a forcé le chef de l’Etat à trouver un financement pour son dispositif. Résultat ? Une taxe supplémentaire de 1,1 % sur les revenus de l’épargne, qui est loin de recueillir l’approbation générale. L’ancien président d’Emmaüs assure cependant qu’on ne lutte pas contre la pauvreté sans effort et espère 100 000 retours à l’emploi dans les 18 premiers mois qui suivront la mise en place du RSA (le 1er juillet 2009). Avant de travailler plus pour gagner plus, Martin Hirsch souhaite qu’a fortiori, on gagne plus en travaillant. Le RSA, comment ça marche ? Ce dispositif concerne quelque 4 millions de ménages, soit les actuels titulaires du RMI et de l’API (allocation de parent isolé) que le RSA remplace. Le montant du RSA est le même que l’actuel RMI (450 euros) mais pourra désormais être cumulé (en partie) avec un salaire, pour ceux qui retrouvent un emploi. Ceux dont la rémunération actuelle ne dépasse pas 1,04 Smic pourront également bénéficier du RSA (en partie toujours). La nouvelle allocation devrait permettre à 700 000 personnes de passer au-dessus du seuil de pauvreté.


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