Sans tabous, Bruno Le Maire anime le premier dîner du Who’s Who

Il y a peu d’agenda aussi fourni dans la France de 2024 que celui du ministre de l’Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique, sans compter quelques sujets autour de l’énergie… Bruno Le Maire a pris le temps, ce lundi 8 avril, d’un dîner-débat avec une centaine de membres du Who’s Who, simplement parce qu’il a jugé le moment important. Juste après un rendez-vous avec le ministre du Commerce chinois, en dépit d’un appel sur son portable du président de la République qu’il allait retrouver très vite, le  numéro 2 du gouvernement est venu saluer une communauté qui, comme lui, veut contribuer au rayonnement de la France. « C’est un premier rendez-vous fondateur pour le nouveau Who’s Who, qui veut plus que jamais représenter l’excellence à la française. Vous en êtes l’incarnation, vous êtes notre grand témoin ce soir », l’a accueilli Franck Papazian, le président du Who’s Who depuis l’an passé.

 

Bruno Le Maire a assuré qu’il partageait des « valeurs » avec les membres du Who’s Who, comme celle de la liberté d’entreprendre. Qu’il leur attribuait aussi une responsabilité : « Les élites doivent tracer une voie d’avenir pour notre nation ». Sans omettre de développer les pistes qu’il lance dans son dernier livre, Une voie française, ébauche de programme présidentiel : « Le goût du risque en matière économique, la réinvention de notre modèle social, la réaffirmation de notre culture qui fait l’unité du pays dans sa diversité. » A cette première rencontre, animée avec brio par Cécile de Ménibus et débriefée avec Christophe Jakubyszyn, s’étaient pressés de nombreux dirigeantes et dirigeants d’entreprises, qui n’ont pas hésité à interpeller le ministre. Par exemple sur les enjeux de la transition écologique et de l’intelligence artificielle avec Fabienne Arata, la patronne de LinkedIn France. « Saisissez-vous de ces sujets, ce sont des opportunités », a répondu en substance Bruno Le Maire. Ou de la part de Soumia Hadjali, la directrice client de Louis Vuitton, sur la place des grandes entreprises en France : « Elles renforcent notre pays, font son succès et sa prospérité », a-t-il plaidé.

 

La soirée était soutenue par deux partenaires importants, La Poste Solutions Business et BNP Paribas Banque Privée. « C’est un honneur et une reconnaissance d’être associé au Who’s Who, a témoigné Pierre de Pellegars, membre du comité exécutif de l’établissement bancaire. Nos clients sont des entrepreneurs que nous accompagnons dans la durée. A notre niveau, nous apportons une contribution au développement de la France. » Bruno Le Maire a salué ces efforts du tissu économique national, sans en occulter certains manquements comme les inégalités hommes-femmes au travail comme l’a relevé Niva Sintès, la directrice générale de Parnasse, la filiale d’Orange : « Ces discriminations sont scandaleuses, elles me révoltent. C’est un sujet majeur sur lequel nous devons prendre des mesures radicales », s’est-il emporté avant de conclure, dans un de ces élans d’éloquence qui le caractérisent : « Toutes celles et tous ceux qui ont la chance d’avoir leur nom inscrit dans le Who’s Who » peuvent contribuer à ce que « la France soit plus grande au XXI^e siècle ». 

 

 

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